Le mot du curé pour le temps de l’Avent
Ce premier dimanche de l’Avent nous fait entrer dans le temps de préparation à Noël.
Durant ces 4 semaines nous aurons à mettre en premier non pas les soucis matériels, qui se posent de toutes façons, mais préparer nos cœurs à accueillir le Seigneur. La réponse à cette question ne dépend que de nous.
Est-ce que nous choisissons d’ôter de notre vie ce qui l’encombre pour nous recentrer sur l’essentiel ? Est-ce que nous cultivons le désir que le Seigneur vienne, non pas parce que nous en avons assez de ce monde qui ne tourne pas rond, mais pour que le Seigneur le sauve ?
Ce premier dimanche de l’Avent, début de l’année liturgique est aussi le jour où une nouvelle traduction du missel romain, qui est le missel que l’on suit pour la liturgie catholique, entre en vigueur. Mais est-ce vraiment une révolution ? Je constate qu’il n’y a pas de changements dans la liturgie. Les gestes restent les mêmes, ils sont même plus mis en valeur ainsi que les silences. Les paroles principales restent les mêmes et le déroulement de la messe n’est pas chamboulé.
Ce qui change c’est la traduction de quelques mots et quelques-uns des échanges entre le prêtre et l’assemblée.
A bien y regarder, nous y gagnons vraiment en signification. Il y a aussi la déclinaison masculin et féminin (frères et sœurs) quand, jusqu’à présent nous ne disions que ‘frères’, nous retrouvons ainsi la formulation qui avait été supprimée dans les années 1950. L’écriture inclusive à la mode actuellement n’est pour rien dans ce choix puisque la nouvelle traduction du missel que nous inaugurons aujourd’hui est en fait parue en 2002, avant même l’écriture inclusive…
Il aura fallu presque 20 ans pour que les diverses langues liturgiques s’accordent sur la traduction latine du texte originel et qu’ainsi d’une langue à l’autre il y ait le moins de différences possibles.
Nous tenir en éveil avec cette nouvelle traduction est aussi un moyen qui nous est donné pendant ce temps de l’Avent, pour rester attentif à la liturgie et que nous ne disions ni ne faisions rien par habitude…
Le petit dépliant qui vous a été remis à l’entrée de l’église est à garder précieusement pour suivre la messe de dimanches en dimanches, de jour en jour…