Le mot du curé pour le Carême
Le carême est un temps qui est offert à notre liberté. Rien ne nous enjoint à jeûner, prier et partager davantage. Mais ces temps que nous traversons nous obligent à une remise en question :
Allons-nous continuer nos modes de vie demain, comme hier ? Allons-nous prier autrement ? Où est la prière dans notre vie et quelle prière ? Allons-nous céder au découragement ou au contraire sortir de nous-même et renforcer les liens de fraternité et de solidarité concrètes ?
Je veux souligner 3 pistes, à la lumière de ce verset du psaume 94
« Aujourd’hui, si vous entendez ma voix, n’endurcissez pas votre cœur ?», dit le Seigneur.
– Ce qui conduit à une grande liberté intérieure est la patience. Je ne la cultive pas seul en moi, mais je la reçois de Dieu qui est patient envers nous.
– Le carême chrétien se vit dans l’esprit de Victoire de Pâques. L’Esprit même du ressuscité qui a traversé pour nous toutes les épreuves que nous connaissons, nous, aujourd’hui.
– Passer de la posture du soliste isolé à celle de partenaire de l’orchestre symphonique, comme le dit le pape François dans son homélie pour la vie consacrée. Alors qu’on nous demande de prendre des distances les uns vis- à-vis des autres et où les moyens modernes permettent à beaucoup de s’isoler complètement, les chrétiens ont à renforcer les liens fraternels en se mettant à l’écoute des autres.
Aujourd’hui écouterons-nous la Parole du Seigneur qui dilate le cœur, qui fait sortir de toutes les prisons, qui entraine vers un chemin exigent, éprouvant, sur lequel le Christ nous engage parce qu’il est le chemin de la vraie vie ? Répondons à Sa Parole par l’ouverture de notre cœur.
Extrait du message de Carême de notre évêque, Monseigneur Benoît Rivière à retrouver sur le site internet du diocèse.