Un nouveau mobilier liturgique
Un nouveau mobilier liturgique
A la suite de la récente installation d’un chemin de croix qui a pris place cet été sur les murs des bas-côtés, la basilique poursuit sa métamorphose et se pare aujourd’hui d’un nouveau mobilier liturgique. Conçu à l’origine par Jacques Prioleau, célèbre pour ses créations en art sacré, le projet a été repris par son fils qui s’en est librement inspiré.
Jacques Prioleau disait avant son décès en 2005, « Quiconque franchit le seuil de la basilique de Paray le Monial, qui vient d’être restaurée, est saisi d’un sentiment de paix intérieure et d’un désir de prière… » Il souhaitait créer un mobilier précieux et sobre, cohérent dans la forme et la matière, transfiguré par la lumière du lieu. L’ensemble se compose aujourd’hui d’un autel, d’un ambon et du siège de présidence, marqués en leur centre par un symbole cher à Paray le Monial : une plaie ouverte, à vif, signe de la blessure du Cœur du Christ. Elle peut également être interprétée comme une flamme, une langue de feu, images de l’Esprit Saint à l’œuvre en ce monde.
A l’arrière de l’autel, une cavité appelée « sépulcre » accueille les reliques des saints Symphorien, Claude la Colombière et Marguerite-Marie Alacoque. Trois saints importants pour l’histoire séculaire de la spiritualité en Bourgogne. Saint Symphorien, martyr du 3e siècle, est un jeune garçon né à Autun, qui fut décapité pour avoir renoncé à l’adoration de l’idole Cybèle. Au 17e siècle, à Paray le Monial, sainte Marguerite-Marie bénéficia des révélations du Sacré-Coeur. Saint Claude la Colombière, Jésuite, fut son accompagnateur spirituel. Il est l’apôtre par excellence de la confiance en Dieu.