Hautefond

Hautefond

HautefondLa commune d’Hautefond fait partie de la communauté de communes de Paray Le Monial. Elle compte 230 habitants pour une superficie de 1 362 ha, ce qui fait une densité de population de 16 hab/km2.

C’est une commune agricole avec une zone d’activité économique.Il y a également sur cette commune 2 restaurants et 1 hotel.Autrefois orthographié AUTEFOND, son nom renvoie au nom primitif de ALTUS FONS qui signifie « Fontaines Hautes ».

L’église dédiée à saint Martin a été désaffectée pendant la période de la révolution le 12 septembre 1792. Il n’y a donc plus d’église-bâtiment dans cette commune.

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  • SAINT MARTIN

Il est né à Szombathkely (Hongrie) vers 316. Il est mort à Candes (Indre et Loire) le 11 novembre 397. Sulpice Sévère le tenait pour l’égal des Apôtres. Plusieurs conciles déclarèrent qu’autant valait aller en pèlerinage à son tombeau qu’à celui des saints Pierre et Paul. Pendant 10 siècles, il fut pour les Français le plus grand saint de la France, sinon du paradis. Aujourd’hui encore, 3600 églises françaises lui sont dédiées et 485 localités françaises portent son nom.

Martin servait à Amiens (Somme) dans la garde impériale quand, par temps d’hiver, il trancha d’un coup d’épée sa chlamyde pour en donner la moitié à un pauvre. La nuit suivante, il vit en rêve le Christ avec son manteau sur les épaules et l’entendit qui disait à son Père : « J’avais froid, mais le catéchumène Martin m’a réchauffé ». Lui qui n’était encore que catéchumène, il s’empressa de recevoir le baptême et quitta l’armée. Il mena ensuite la vie d’ermite en divers pays et, en 360, arriva à Poitiers (Vienne) où l’appelait Saint Hilaire récemment rentré d’exil. Ensemble, ils fondèrent à Ligugé, non loin de là, un monastère qui fut le plus ancien des Gaules. Martin le dirigea jusqu’en 370, date à laquelle les chrétiens de Tours vinrent le chercher pour faire de lui leur évêque.

Il n’y avait pas alors de chrétiens hors des villes. Tous les paysans (pagani) étaient restés païens. Ce fut Martin qui implanta le christianisme dans les campagnes, en Touraine, en Beauce, dans le Berry, en Anjou, au Luxembourg et ailleurs. Entre deux missions, il résidait au monastère de Marmoutier, fondé par lui près de Tours. C’était sa pépinière de collaborateurs, de missionnaires, de curés. Avec ses moines, il allait, priant, prêchant, convertissant des familles, des villages (pagi), des peuplades entières, renversant les temples des idoles, élevant à leur place des monastères et des églises, laissant partout des prêtres pour continuer son oeuvre.

Il tomba d’épuisement à Candes. A ses disciples l’entourant et le suppliant de ne pas les quitter, il répondit : « Je ne refuse pas de continuer à travailler, non recuso laborem, si Dieu le veut ainsi ». Mais son heure était venue. Il mourut le visage tourné vers la fenêtre, pour regarder le ciel.

Saint Martin se fête le 11 novembre.

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