Méditation pour le premier dimanche de l’Avent
1ère semaine de l’Avent : démarrage d’une nouvelle année liturgique !
Qu’est-ce donc que j’ai envie de vivre et de transmettre ?
Eh ! bien, tout simplement qu’il faut regarder le terme, le but ! Toute l’histoire de notre sacré monde est polarisée vers quelque part, plus plutôt vers Quelqu’un : ce Christ qui doit revenir pour rassembler notre humanité dans un Royaume de paix, d’amour et de joie … Quelle promesse ! Autrement dit, je pense qu’il est urgent que je sorte de mes regards myopes sur tant de misères et de problèmes insolubles de cette époque difficile ! Bien sûr qu’il faut les voir pour réagir et agir pour le mieux -ou pour ‘le moins pire’- : toujours, tous les jours, dans l’espérance du terme magnifique qui doit advenir ! Notre Dieu, qui peut paraître absent ou inexistant pour la plupart de nos contemporains, hélas ! est indéfectiblement Notre Père (Isaïe le disait déjà au temps des catastrophes de son peuple d’Israël et la liturgie se plaît à nous le répéter) ; et ce Père n’en démord pas de son projet originel d’une humanité qu’il a créée pour entrer dans sa Vie divine ; il nous redit que Jésus vainqueur (re)viendra pour rédempter définitivement tous ceux qui pourront l’être. Si cela pouvait être tous …
Comment, en ces jours obscurs et confinés, être témoins d’espérance dans le concret banal du quotidien?
D’abord, être à l’affût des bonnes nouvelles et moins ruminer les mauvaises pour les répercuter ensuite à droite et à gauche ! Servir avec amabilité et efficacité là où nous pouvons servir ; accueillir les services que l’on nous rend avec un bon sourire de reconnaissance : voilà qui construit modestement un petit morceau du magnifique royaume que Jésus viendra rassembler. Perdre moins de temps à écouter ou regarder les news politiciennes, ou les commentaires divers et variés (parfois avariés et répétitifs) ; mais plutôt prier, oui prier intensément pour les uns et les autres, proches et lointains :pour les mettre avec nous sous le rayonnement ardent du Christ, notre ultime Point de convergence, l’Oméga de l’histoire. Marana tha ! Viens, Seigneur Jésus !
Guy Lepoutre