Méditation pour le troisième mercredi de l’Avent

Méditation pour le troisième mercredi de l’Avent

Pendant le temps de l’Avent nous sommes accompagnés d’hommes et de femmes du Premier Testament qui vivaient dans l’attente du Messie. Certains nous sont connus: en premier lieu, Marie et Joseph, Elisabeth et Zacharie, Syméon et Anne, Jean le Baptiste et bien d’autres Juifs fidèles. Par leurs prières, aumônes et jeûnes, ils voulaient hâter la venue du Messie.

C’est sûrement Marie, notre mère, qui nous accompagne le plus intimement. C’est elle qui vivait le premier Avent, pendant les neuf mois de sa grossesse. Avec quelle tendresse et crainte attendait-elle son enfant et son créateur! Retenons trois attitudes de Marie : son ouverture de cœur; sa bienveillance et sa louange.

Son ouverture de cœur : Jésus nous a appris à prier : que ta volonté soit faite. Nous voyons que Marie vit de cette prière dans la réponse qu’elle donne à l’ange Gabriel : Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. » Lc.1.38. St. Luc nous dit que Marie « fut toute bouleversée ». Sa vie va se changer. Si elle est bel et bien mère de Jésus, elle devient son premier disciple en passant par de moments d’incompréhension. Quand elle et Joseph cherchent leur fils disparu, avant de le trouver dans le temple, elle lui demande. » Mon enfant, pourquoi as-tu agi de la sorte avec nous ? Vois, ton père et moi, nous te cherchions tout angoissés. » Lc.2.49.

C’est sûrement sous la croix que sa confiance en Dieu est la plus mise à l’épreuve. Devant la mort de son fils, elle reste sa mère aimante et son disciple fidèle. Seigneur, donne nous le courage et la persévérance de faire ta volonté.

Sa bienveillance :Dès qu’elle sait que sa cousine, Elisabeth, attend aussi un enfant, elle se met en route « en hâte » pour se rendre chez elle. Combien de services n’a-t-elle pas rendue pour sa cousine déjà âgée! Combien de temps intimes passés entre elles et devant le Seigneur ! Essayons nous d’accepter avec bienveillance des services, au jour le jour, attendus et inattendus.

Sa Louange: A la salutation d’Elisabeth qui se réjouit de la visite de la mère de son Seigneur, Marie rend grâce à Dieu: »Mon âme exalte le Seigneur et mon esprit s’est rempli d’allégresse à cause de Dieu, mon Sauveur… »Lc.1.46.
La louange nous fait sortir de nos propres préoccupations ! Faisons notre propre magnificat !

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